La gazette Ketoise de Février 1371

Gazette Kétoise Février 1371

• La soupière dorée vient de fermer ses portes brusquement. L’établissement a été loué pour 3 mois par une mystérieuse magicienne dans le cadre d’une réunion au sommet de personnages importants. Elle passe son temps à lancer des sortilèges sur l’établissement. Le prix de la transaction n’a pas été révélé mais il doit être colossal, puisque d’après un maître d’hôtel il couvre 3 mois de chiffre d’affaire, 3 réceptions somptueuses et l’éventuelle perte de clientèle consécutive à une longue fermeture. C’est le charme bucolique et la qualité des prestations qui ont retenues l’attention de personnages éminents (et richissimes), peut-être une nouvelle vocation du duché.

• Nouvel exploit de la comtesse miriel, elle a chassée d’atroces démons de borogond et a sauvée les enfants prisonniers. Merci à notre héroïne nationale.

• Un nouveau repaire de brigands vient de s’établir aux frontières du duché dans une ancienne mine d’argent des zarovitch. Il s’agirait de renégats nains d’erinbor et de déserteurs de l’ex-ordre céleste, une triste fin pour ces prétendus défenseurs de l’honneur et du bien. Ils seraient commandés par le sinistrement célèbre Brock le pillard, qui s’est illustré lors du pillage du temple de la flamme et le massacre qui s’en est ensuivi. Malheureusement l’intendant du baron de Barovia le val ne semble pas avoir pris la mesure de la menace, obnubilé qu’il semble être par la poignée de spectres du fond de la vallée. Quand au baron, perdu dans ses prières, il n’apparaît en public que pour éructer machinalement un autre de ses sermons. Sa santé mentale, hélas, ne lui permet plus d’assumer la lourdeur de sa tache. Espérons que nos braves concitoyens de Barovia n’auront pas trop à en souffrir.

• Mort de Boronar Gondgador, abattu par son fils Drénar. Malgré son caractère difficile, comment ne pas rendre hommage au sauveur de pierrefeu et au libérateur de ket. Au combattant inlassable de la liberté et de l’indépendance de notre peuple. Il n’a pas hésité à défier au corps à corps le redoutable chevalier noir, alias voiloin le dragon d’argent, non, décidément nous n’oublierons pas ce héros de notre époque. Le fait qu’il n’ait pas su s’adapter à la situation, redevenue paisible, du duché, n’enlève rien à ses immenses qualités et le voir abattu comme un chien, sans doute traîtreusement, fait mal au cœur. On ne peut s’empêcher de penser qu’il méritait mieux, alors même qu’il venait courageusement de fonder une nouvelle cité. Oui, Boronar était de ces hommes qui savent forcer leur destin, un grand homme, au sens propre comme au sens figuré. Et que dire de cet arriviste qui l’a poignardé, ce parricide indigne. Il se murmure qu’il aurait abusé l’esprit du vieux Drusur sur ses vieux jours, au point de se voir remettre tout son trésor et ainsi déshériter son père et ses oncles. Et maintenant, le voilà qui récupère sournoisement l’œuvre de Boronar et qui s’installe à sa place. Hélas, la justice ne règne pas partout en ce monde, mais moins existe-elle dans ces lignes. Honneur à Boronar le Grand.

• Depuis le succès de l’expédition de Miriel, les colons reviennent à Borogond malgré l’hiver, il se pourrait que Ket compte un voisin de plus prochainement. Reste à savoir quelle sera l’attitude de Drénar le parricide.

• Un héros surgi du passé : Le retour de Raniel l’éclat.
La comtesse Miriel a remis à Raniel Kalaequenquë un trésor des zarovitch, en remerciements des nombreux services que ce héros a rendu à Ket. Non content d’avoir autrefois frappé sournoisement dans le dos le vil Schwerkiss et ainsi permis le rétablissement de la liberté, il s’est distingué dernièrement et avec zèle dans le massacre du temple de la flamme avec les sectateurs de Lathandre ainsi que dans la libération du sinistre Ubothar et la dévastation de Barovia le val qui s’en est ensuivi. Mais son plus grand exploit, reste son cambriolage du château du tertre et l’assassinat d’un modeste geôlier, qui permis de démasquer l’ignoble baron Dragos le vendu. Encore toutes nos félicitations au premier tueur de Ket.




• La tour de Schwerkiss est en réparation et il n’était que temps. De nombreuses notes historiques exhumées sont en cours d’études par les archivistes du duché. Le passé de Ket resurgit, notamment la période de la guerre civile de triste mémoire.

• La scission du duché et du comté de Ket provoque des problèmes administratifs qui finissent par devenir insolubles. Les administrations se confondent, malgré le souhait du chancelier d’éclaircir la situation, certains fonctionnaires se retrouvent à ne plus être payés par personne, tandis que d’autres sont payés deux fois. C’est la gabegie la plus totale qui règne, il semblerait que l’inimitié notoire de la comtesse envers le bon régent ne soit pas étrangère à cette situation déplorable.

• A la demande du bon régent, l’armée régulière Ketoise effectuera une revue d’effectifs lors de la fête du printemps prochaine. Les régiments de garnison frontalière n’enverront qu’un détachement, le reste de ces unités sera visité ensuite par le régent dans leurs casernements. Le connétable est sur les dents pour présenter une parade impeccable au gouvernement et au peuple de Ket, il paraîtrait en effet que les chevaucheurs de wargs sont particulièrement rétifs à la discipline. On ne peut que déplorer que si peu de miliciens aient rejoints les rangs de notre glorieuse armée.

• Danut Dariesco joue l’apaisement, pas de chasse aux collaborateurs de Dragos à la baronnie du tertre, enfin apaisée. On ne peut que louer la sagesse du baron qui fait ainsi honneur à la réputation de mansuétude et de bienveillance de la noblesse ketoise de pure souche.

• Hiver mouvementé en barovia la plaine, le baron constant perceflanc, aidé de la duchesse Adeline, s’est distingué à la tête du régiment d’istrenesse. Il aurait abattu à lui seul une horde d’immenses géants des montagnes.

• Développement spectaculaire du temple de la lumière à Barovia le val, des centaines de fidèles s’y pressent. Les sermons de Paul de cévestar, quoique répétitifs, ont conservés toute leur puissance et attirent une foule de plus en plus conséquente. Les puissants sortilèges de domination mentale des foules de l’archiprêtre trouvent là tout leur effet.

• Attitude dubitative de nombreux notables envers les propositions révolutionnaires du régent. Peu sont farouchement contre, mais beaucoup ne voient pas la nécessité d’un tel bouleversement. Les maîtres des guildes sont les plus convaincu sur le besoin d’une refondation.

• On ne trouve plus désormais en ket de diamants géant disponibles. En effet, ces diamants de légende sont détruits par de puissantes incantations du baron de barovia le val, les rares exemplaires déjà connus ne sont pas en vente, ou alors à des tarifs exorbitants. Il est tout à fait scandaleux que les plus beaux trésors de ket soient ainsi « consumés » pour permettre à une poignée de privilégiés autoproclamés « importants » d’être ressuscités dans un fauteuil. Il faudrait que désormais, l’utilisation de ces bijoux soit interdite, et qu’ils puissent enrichir tout le duché et non pas dorer les fesses de tel ou tel dieu.

• Les sectateurs de Kossuth sont de plus en plus nombreux à pierrefeu, et également de plus en plus prosélytes. Le culte essaye de séduire les ketois les plus déroutés et les plus faibles pour leur apporter un nouvel espoir.

• La comtesse Miriel prépare l’inauguration du musée de la famille zarovitch, des pièces uniques y seront exposées (voir plaquette de présentation).







• On ne peut que déplorer l’ouverture récente d’un lieu de vices et de débauche dans notre brave pays de Ket. En effet d’affreuses femelles, la lie de l’humanité, tout juste arrivée des bas fonds les plus sordides du vaste, tiennent pignon sur rue pour corrompre les honnêtes gens par le mal et le chaos le plus noir. C’est à la villa dis du « voile rouge » rue du tertre, en plein ket, que se trouve ce repaire de la perversion. Cette horreur a, selon diverses sources, été apportée par l’ambassadrice d’impiltur qui, sous couvert de mission « d’amitié » ne rêve que de perversion. Mais qu’attend donc le grand bailli pour agir ! Il semblerait que seule la bonté d’âme naturelle du bon régent retient le juste courroux de l’ordre, de s’abattre sur cet antre du chaos.

• Au cœur de l’hiver, Sby combat les démons qui le bombardent de leurs boules de feu. Vexé, Sby fait un souhait pour interdire la magie pendant le restant du combat, privant ainsi les démons de leur arme favorite. Alors qu’ils s’avancent vers lui pour le saisir, Sby réalise que lui non plus ne peut plus lancer de sorts, alors que c’est son atout principal. Du coup il sort ses baguettes magiques, la première fait pleuvoir, ce qui n’arrête pas les démons, la deuxième lance des fleurs et fait un bruit d’applaudissements (Tiens on sait maintenant d’où vient l’extraordinaire popularité de sby lorsqu’il se déplace), les démons se saisissent de sby, l’un par les pieds et l’autre par le poignet et commencent à l’écarteler. Dans un dernier effort avec sa dernière main libre, sby se saisi enfin du sceptre des sacs à miches et transforme les démons en démons de pain. Comme ils pèsent beaucoup moins lourd, il peut se dégager à coup de pied, mais ils essayent alors de l’assommer à coup de boules de neiges. Sby se dépêche de manger les démons de pain avant qu’il ne succombe et il y réussi juste. Du coup il rote très fort car cela fait beaucoup de pain d’un seul coup. Grâce au sceptre des sacs à miches, sby s’en est encore sorti.

• La baronnie de Bressant a reçue une visite pour le moins inappropriée, un dragon noir, transportant tout son trésor dans d’immenses sacoches, a traversé la baronnie en consommant au passage le cheptel de quelques malheureux fermiers. Il demandait à tous ceux qui croisaient sa route, où se trouvait le plus proche marais. Comme ket ne possède pas de marais, ses interlocuteurs furent bien en peine de lui répondre et plusieurs furent dévorés pour ne pas l’avoir satisfait. Bien entendu, l’armée ketoise stationnée à bressant a aussitôt marché sur la bête, mais elle s’est enfuie à tire d’aile, peu pressée d’en découdre avec nos braves soldats. Finalement elle a disparue au dessus de la forêt grise, c’est désormais à la lune rouge de se débrouiller avec cet hôte encombrant. Si ce dragon avait rencontré le célèbre Brock le pillard, il se serait sûrement vu « invité » à déposer son trésor dans un endroit sur (arf, arf).